De l’annonce à la rémission, chaque étape de la maladie apporte son lot de difficultés, de questionnements, de peurs, de doutes, de souffrance morale, de douleurs et d’inconforts physiques…
Des difficultés relationnelles peuvent survenir, tant on peut s’isoler et avoir l’impression de ne plus avancer au même rythme que les autres : les projets familiaux, professionnels peuvent être suspendus tant les valeurs sont redéfinies, et le sens donné à la vie réévalué.
La souffrance morale est présente, et elle peut être consécutive aux changements physiques qu’entraînent les traitements et chirurgie, mais aussi cette souffrance morale peut être causée par la culpabilité, la honte , la peur pour soi et les siens. Il y a l’inquiétude et l’angoisse des examens et des résultats médicaux.
Physiquement, les effets secondaires des traitements peuvent être lourds, et épuisants provoquant douleurs et divers inconforts : sommeil, nausées…
Les proches, conjoint, parent, enfants sont aussi éprouvés durant cette maladie qui touche leur proche.
De la culpabilité à l’interdiction d’éprouver de la tristesse, fatigue … S’adapter, être présent et parfois s’oublier, s’inquiéter.
Etre à la fois le soutien, le relai, occuper une nouvelle place, une nouvelle fonction dans la sphère familiale, il y a une redéfinition des rôles.
Et parce que outre la maladie, des difficultés plus « classiques » existent toujours :
Tabagisme, le stress quotidien, des phobies, de l’angoisse et toute autre chose…